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Une politique d’immobilisation sans immobilisation pour vos seniors

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Avec sa politique d’immobilisation, une maison de repos a certainement les meilleures intentions pour prévenir les chutes des personnes âgées. Mais l’immobilisation est-elle vraiment la bonne solution ? N’est-il pas possible de concilier la sécurité, la liberté et la faisabilité des soins ? Les centres de soins résidentiels semblent de plus en plus convaincus que ça l’est. Il y a de nombreuses autres méthodes pour prévenir les accidents liés à l’errance et à l’agitation. En outre….

L’immobilisation augmente le risque de chute

Une politique d’immobilisation n’implique pas nécessairement que les personnes âgées doivent littéralement porter des sangles. En journée, certains résidents prennent leur repas sur une table qui les empêche de se déplacer tant qu’ils mangent. D’autres sont assis sur un siège incliné dont ils ne peuvent pas se relever d’eux-mêmes. La nuit, certains dorment dans un sac de couchage, afin de ne pas se lever et vagabonder.

Les raisons qui sous-tendent ces mesures ne sont pas illégales en soi. Certaines maisons de repos appliquent une politique d’immobilisation aux personnes âgées atteintes de démence très agitées en raison de leur maladie. Aux personnes susceptibles d’errer dans les couloirs la nuit, de crier, de frapper aux portes des autres résidents... Sans compter le risque de chute qu’elles courent en se promenant librement.

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Mais ce type de politique d’immobilisation augmente en fait le risque de chute chez les personnes âgées. Rester allongé ou assis pendant une longue période met à mal la force musculaire, l’équilibre et la mobilité. Cette position augmente, par ailleurs, la frustration, l’irritation et l’agitation. L’immobilisation ne doit donc être qu’une solution de dernier recours.

De nombreux centres de soins en sont convaincus, au même titre que le Centre d’expertise de prévention des chutes. Une politique d’immobilisation qui restreint la liberté affecte considérablement le mental des personnes âgées atteintes de démence. Ce dont elles ont besoin, dans un monde qu’elles comprennent de moins en moins, ce n’est pas d’être immobilisées, mais d’être sécurisées.

Une politique d’immobilisation sans immobilisation ? C’est possible !

Pour commencer, vous devez établir une politique d’immobilisation claire. Toutes les personnes impliquées dans les soins aux personnes âgées doivent parler le même langage et utiliser les mêmes définitions de ce qui constitue une immobilisation. Chaque soignant doit également savoir ce qu’il peut faire et ne peut pas faire, et quand. L’objectif est de mettre en place une politique d’immobilisation qui n’implique pas ou peu d’immobilisation.

Nous sommes convaincus qu’il existe suffisamment d’alternatives. Certaines petites aides peuvent être très utiles pour assurer la sécurité des personnes âgées. Pensez aux protège-hanches, qui protègent en cas de chute. Ou à un matelas au sol posé à côté du lit pour éviter les blessures si le résident tombe. Ou que diriez-vous d’une manchette sensorielle tricotée que les personnes âgées portent autour du bras et qui les expose à de nombreux stimuli sensoriels, de telle sorte qu’elles ne retirent plus leur perfusion ?

Si les résidents sont agités la nuit, la question est de savoir pourquoi. Certains ont un rythme veille-sommeil perturbé, tandis que d’autres ont une idée fixe derrière la tête. Peut-être veulent-ils communiquer quelque chose ou ressentent-ils un besoin ? Il en va de même pour l’agitation en journée. Lisez-en plus sur l’errance et les fugues et sur les solutions technologiques pour y remédier.

Il s’agit toujours d’analyser pourquoi les gens adoptent un comportement, en fonction de leur perception, et d’imaginer une approche alternative sur cette base. Une maison de soins peut ainsi dresser une politique d’immobilisation, en réduisant (à néant) l’immobilisation.

Concilier sécurité, liberté et faisabilité des soins

Il est effectivement possible de les concilier dans le cadre d’une politique d’immobilisation avec immobilisation minimale, voire inexistante. Utilisez des aides anti-chute, glissez-vous dans la peau des personnes âgées et créez un environnement adéquat pour permettre aux personnes atteintes de démence de se déplacer librement et en toute sécurité, tout en recevant les meilleurs soins.

Un cadre de vie dans lequel vous réduisez le risque de chute au minimum, en commençant par la zone située entre le lit et la salle de bain. Et dans lequel le système sophistiqué de gestion de l’éclairage LynX® lifeline assombrit subtilement les zones dangereuses et éclaire le chemin vers les chambres, les espaces de vie et l’infirmerie. Pour que les résidents s’y dirigent intuitivement.

LynX® lifeline fait également partie de la plateforme d’alerte et de communication LynX® connect. Si les personnes âgées portent un bracelet, il est possible de les localiser et de les suivre dans tout le bâtiment via Bluetooth dans les luminaires LynX® lifeline.

Ou de fermer certaines portes menant vers des zones peu sûres, si les résidents sont à proximité. Selon des règles personnelles ou non. Il arrive quelque chose à la personne âgée et le bracelet transmet une alerte ? L’IA analysera d’abord les données transmises pour vérifier si la personne est réellement en détresse. L’alerte sera ensuite envoyée à l’appareil mobile du soignant concerné.

La technologie permet ainsi de concilier liberté, sécurité et faisabilité des soins. De quoi créer un environnement idéal, au sein duquel la politique d’immobilisation de la maison de repos prévoit peu (voire pas) d’immobilisation.

Curieux de savoir comment LynX® lifeline peut vous aider ?

Écrit par Céline De Geeter